carnet de voyage : COPENHAGUE

Carnet de voyage :  COPENHAGUE

A mi-parcours de la présidence danoise à la tête de l’Union européenne, voici une invitation à découvrir la capitale danoise.

Il était une fois une petite sirène tombée amoureuse d’un prince, qui devait attendre 300 ans avant de devenir humaine. Elle continue à patienter sur son rocher au bord de l’eau, près du Kastellet, citadelle de Copenhague bâtie en 1660 par Frederich III. A l’entrée de la mer Baltique, la capitale du Danemark vit désormais à l’heure de l’Europe, après avoir accueilli en 2009 la Conférence sur le Climat.

Copenhague signifie port des marchands, son activité fût longtemps liée au commerce maritime. Le canal de Nyhavn, creusé au XIIème siècle, permettait de délivrer les marchandises au cœur de la ville. Aujourd’hui le nouveau port de Nyhavn est tourné vers le tourisme et la plaisance, avec un agréable front de mer pittoresque. La ville met à disposition gratuite des vélos publics pour couvrir les 400 kms de pistes cyclables, que la population emprunte volontiers pour aller au travail, à l’école, à l’université, pour faire ses courses ou flâner.

Parmi les 2000 cafés et restaurants recensés, il est facile de bien manger., les étoiles Michelin sont légion. Du côté des jardins de Tivoli, citons Alberto ou The Paul, dans Nyhavn, l’incontournable café Lumskebugten, et dans Frederiksberg, Formel B. Les musées méritent le détour, la Galerie Nationale avec ses Rubens, Rembrandt, Matisse et Munch, ou encore le Musée national qui reçoit des visiteurs du monde entier pour admirer le célèbre char solaire de Trundholm et les cornes dorées de Galhelius du 5ème siècle. Une importante collection des grands impressionnistes français est exposée au Ny Carlberg Glyptotek. Le château de Rosenberg, de style renaissance, conserve les joyaux et le trésor de la Couronne. Autre curiosité, le Musée de Karen Blixen, « J’avais une ferme en Afrique… ». Autre patrimoine, la cathédrale Roskilde protégée par l’Unesco.

Enfin pour le dépaysement, une visite de l’Etat libre de Christania s’impose : depuis 1971, des squatters vivent sur un terrain militaire de 41 hectares, selon des principes d’auto-gestion, d’écologie et de tolérance. Dépaysement garanti, à 3 h de vol de Paris !