Espinho

Bom dia !

Espinho carte google Maps Espinho se situe à environ 25 km au sud de Porto (prononcez portou), agglomération de moins de 2 M d’habitants qui a donné son nom à l’État du Portugal (prononcez portougual). Au sud, à 250 km, vous trouverez Lisbonne (Lisboa, prononcez lizboha) la capitale avec un peu plus de 2 M d’habitants (en 2012)+-.

A l’origine de la ville d’Espinho, quelques pêcheurs occupant l’endroit, très poissonneux, et s’abritant la nuit sous leur bateau retourné. À l’époque romaine se trouvait déjà un castro, petit village fortifié.
La ville s’est développée à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer et plus encore au début du XXe siècle avec la mode des bains de mer. De belles maisons de cette époque sont encore visibles.

Espinho est à 20 mn en train du centre de Porto où l’on peut se rendre également à pied en longeant la plage. La municipalité d’Espinho (prononcez essepignou) regroupe 32 000 habitants en 5 paroisses (freguesia, en portugais) , chacune ayant son propre maire : Anta , Espinho , Guetim , Paramos , Silvalde. L‘agglomération fait partie du district d‘Aveiro.

 

 

rivage

Les rues d’Espinho ont la particularité de se croiser à angle droit et de porter des numéros.

À noter également :

  • son marché hebdomadaire du lundi, a feira, le plus grand du pays en son genre,
  • son casino sur la plage et sa piscine d’eau douce, ses nombreux équipements sportifs,
  • son centre multimédia avec un planétarium, un cinéma type IMAX, et des postes d’accès internet,
    son Musée municipal dans l’ancienne usine à sardines, près du vieux village de pêcheurs,
  • et surtout sa magnifique plage de sable fin où de nombreux touristes flânent l’été à la recherche d’une terrasse pour déguster des fruits de mer.

 vue aérienne

La voie ferrée Porto – Lisbonne qui courait jusque là à ciel ouvert et qui coupait la ville en deux a été très récemment enterrée. La suppression des passages à niveau et la disparition de la coupure de la ville entre son accès à la mer et son centre sont certes des progrès. Mais une partie de la population reste nostalgique de cette voie à ciel ouvert autour de laquelle la ville s’est développée et des passages souterrains aux murs décorés d’azulejo, ces magnifiques carreaux de faïence bleue.

Até logo !

 D’après un texte de Jean Pierre Huille